Le Béryl
[LES TRESORS DU MUSEUM DE GRENOBLE]
Le monde minéral à travers le monde
Une exposition des plus beaux minéraux de la planète vous attend salle Cristal symphonie au 1er étage du muséum de Grenoble
Béryl (pièce MHNGr.MI.7753) provenant de Pala San-Diego (Californie – USA) acquis en 1988 auprès de Jean-Michel Laverrière. Les spécimens réputés de ce gisement sont des morganites, c’est-à-dire la variété rose des béryls, teinte qui découle de la présence de manganèse. C’est ce qui est observable sur cette pièce aux extrémités supérieures. La longueur maximale de ce cristal brut est de 16 cm.
Info sur l’espèce minéralogique :
Le béryl est un silicate d’aluminium et de béryllium. Il peut tout aussi bien s’agir d’un minéral commun que d’une des quatre pierres précieuses. L’évocation de ses variétés engendre dans nos cerveaux des visions colorées : émeraude, aigue-marine, héliodore…
Pourtant ce sont d’abord les variétés incolores qui ont été utilisées, car ce minéral possède une grande dureté (attention il n’en est pas moins fragile). Il était utilisé, taillé pour fabriquer des verres optiques. L’origine du nom est attribuée au sanscrit vaidurya (cristal), il figure également dans le vocabulaire grec (bêrullos), latin (beryllus). On le retrouve au Moyen Âge en Allemand (brille pour lunette) et dans les mots français bérique puis bésicles .
Crédit photo : Claudie Durand, Muséum de la Ville de Grenoble
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